Nous avons le grand plaisir d’accueillir une exposition de Marielsa Niels, prêtée par Diaphane, pôle photographique en Hauts de France, du mercredi 16 octobre au mercredi 8 janvier 2025. Cette exposition intitulée “Cendrillon jette l’éponge” met en lumière l’espace intime et questionne la répartition des tâches ménagères. La photographe met en scène des femmes dans différentes activités au sein du foyer et invite par le biais de l’humour à appréhender la charge mentale et physique qu’elles représentent. Une façon intéressante d’engager le dialogue sur l’équité au quotidien au coeur des familles, de bousculer les mentalités et de malmener les clichés …
Les élèves de terminale spécialité arts plastiques se sont emparés de ce propos en amont, et vous proposent deux installations. La première se déploie en deux lieux, le hall de la cantine et le CDI, les éponges volent ! Qui pour les utiliser ?
La seconde envahit les hall B et C, manifestes sur assiettes, textuels et /ou iconographiques, ils invitent les spectateurs à se montrer curieux, à découvrir les différentes revendications. L’humour est de rigueur, hommage à celui de Marielsa Niels.
projet “Le corps dans tous ses états” 2023-2024 – 1ères spé arts plastiques
Après le musée Boucher de Perthes au printemps, dans le cadre de la nuit européenne des musées, dernier accrochage, au CDI, de l’exposition photographique “Le corps dans tous ses états”. Le projet mené l’an dernier par les 1ères spé arts plastiques en collaboration avec Guillaume Boilet Chloé Lejeune, respectivement photographe et chorégraphe questionnait la représentation du corps, le genre du portrait, la mise en scène, le mouvement et sa captation.
Vendredi matin, les élèves de Terminales enseignement de spécialité arts plastiques, ont redécouvert le site de la gare d’Abbeville. Dans le cadre des journées européennes du patrimoine et à l’invitation du CAUE de la Somme, les élèves ont bénéficié d’une visite atelier leur proposant d’aiguiser leur regard sur une architecture atypique. Amanda Lecuyer, médiatrice Patrimoine bâti et immatériel auprès du projet Pays d’Art et d’Histoire Ponthieu Baie de Somme, nous a présenté le développement historique du quartier en corrélation avec l’implantation progressive de la gare. Cette dernière résulte du développement du tourisme balnéaire au cours de la deuxième moitié du 19ème siècle. Et tire donc son architecture si particulière de cette tendance.
Les élèves ont poursuivi leur découverte du site en compagnie de l’architecte-urbaniste Thérèse Rauwel, attachée au CAUE de la Somme. Ils ont ainsi appréhendé la démarche architecturale mise en oeuvre dans la réhabilitation de bâtiments industriels initialement conçus pour le fret de marchandises. Rebaptisé Garopôle, cet ensemble a été innovant en terme d’éco architecture avec des choix de matériaux et de gestion énergétique très spécifique. L’identité visuelle du bâtiment porte son affiliation à la gare avec des structures externes très particulières qui évoquent les rails tout autant que les vagues de la côte picarde toute proche.
Enfin la matinée s’est achevée par un atelier. Les élèves se sont mis “Dans la peau de l’architecte”. Ils ont du penser l’aménagement d’un espace de Garopôle selon les besoins qu’ils identifiaient pour des usagers de leur âge et formaliser leur proposition comme pourrait le faire un professionnel. Quid des matériaux, des couleurs, des répartitions spatiales ?
Les réalisations qui en résultent sont exposées au CDI pendant les trois prochaines semaines.
