Mardi 18 mars, les chanceux élèves de terminale spécialité arts plastiques ont découvert la nouvelle édition du festival d’arts numériques amiénois, Les Safra’numériques, consacré cette année à l’exploration spatiale.
Les installations, tantôt immersives, tantôt participatives ou interactives, nous ont plongé la tête dans les étoiles et le cosmos.
L’exploration du lointain est aussi l’occasion de porter un regard nouveau sur l’environnement proche et de questionner notre rapport au temps. C’est que nous a proposé le collectif Les yeux d’Argos avec une oeuvre intitulée L’Homme hanté de 2017, ou encore Julie Everaert avec FAFIIDAE de 2024.
L’après midi changement de paradigme avec une plongée dans le grand siècle à l’occasion de l’exposition temporaire au Musée de Picardie, consacrée à l’Antépendium brodé par les Ursulines d’Amiens.
Après une visite axée sur la scénographie et le commissariat de cette exposition, il a été question de découvrir la pratique exigeante de la broderie mais aussi d’expérimenter l’ouvrage collectif et l’humilité de son anonymat.
Les élèves de terminale enseignement de spécialité arts plastiques ont terminé la deuxième phase du projet en partenariat avec le FRAC Picardie et le duo Marie et Gotier, les 10 et 11 mars derniers. Ils ont réalisés les tirages sérigraphiques de leur parcours sensible dans la ville après avoir choisi collégialement les bichromies de chaque face du tirage.
Certains seront offerts aux classes des écoles primaires abbevilloises impliquées dans le projet dans le cadre de productions d’écrits en résonance avec les images produites.
Prochaine étape lundi 12 mai à 14h15, à l’auditorium, pour une lecture des textes par les élèves de la 201 qui nous réservent une surprise…
Depuis le mois de janvier, les élèves de terminale spécialité arts plastiques sont engagés dans un projet de micro édition grâce à un partenariat avec le Frac Picardie. Au cours de deux premières séances de travail, ils ont collaboré avec un duo de graphistes, Marie et Gotier, qui les a invités à parcourir la ville crayon et carnet de croquis à la main. Ce parcours urbain s’est enrichi d’un éclairage historique grâce à la présence de Marina Desrousseaux, chargée des publics au pôle patrimoine de la ville d’Abbeville.
Les dessins produits ont fait l’objet d’une sélection par les élèves et Marie et Gotier puis ont été confiés à trois classes d’écoles primaires de cycle 2 et 3 afin d’engager une production d’écrit qui s’articulera aux dessins dans le projet de micro édition sérigraphié.
En attendant début mars le retour des textes et les séances de formalisation, les terminales ont eu le plaisir d’accueillir Christophe Le Guennec, documentaliste du Frac Picardie, et Justine Hermant, chargée des projets pédagogiques au sein de cette même structure, afin de découvrir une sélection de livres d’artistes. La micro édition à venir s’inscrivant dans cette perspective.
C’est un genre artistique méconnu qui interroge les liens entre texte et image, entre intimité et diffusion de l’oeuvre, entre unicité et multiple.
Le fond documentaire du Frac Picardie est ouvert à tous, la consultation se faisant sur place, rue Pointin à Amiens, allez vous aussi à la découverte de ces merveilles !
Les 1TMA ont rencontré l’auteur de BD et le passionné de narration : Damien Cuvillier
Le 17/01, les 1TMA, encadrés par leur professeur de français Mme Leriche et par les professeurs documentalistes Julie et Vanessa, ont eu la chance de rencontrer Damien Cuvillier. Ce passionné de dessin et de narration, né à Montdidier, a participé entre autres œuvres à Chroniques de Notre Mère la guerre (2014), La Guerre des Lulus (2017), Eldorado, MaryJane, le Choix du chômage-de Pompidou à Macron (2021)…
Ce 17/01, les 1TMA ont pu échanger sur l’actualité de l’auteur et en particulier sur Voleur de feu, une vie d’Arthur Rimbaud, au graphisme magnifique. Cet album est un récit qui raconte la vie du célèbre poète.
Les élèves ont également pu se rendre à la belle exposition toujours visible « La perspective Damien Cuvillier » à la médiathèque Robert Mallet d’Abbeville.
Enfin ils pourront voir le film La guerre des Lulus, réalisé et adapté par Yann Samuell (2022) au cinéma le Rex lors d’une projection spéciale le 28/01.
Félicitations aux élèves de la classe de 1TMA qui ont montré une vraie curiosité pour le travail de l’auteur. La rencontre a été belle et enrichissante pour tous.
Merci à la MDL pour les chouquettes (!) et un grand merci à Nathalie Villenet, médiatrice à la Bibliothèque Robert Mallet, pour son professionnalisme et son enthousiasme indéfectible.
Ce mardi 17 décembre les élèves de 1ère spécialité arts plastiques ont eu le grand plaisir d’accueillir leurs familles, leurs proches, leurs enseignants, Monsieur Maniak, leur proviseur, Guillaume Boilet, le photographe avec lequel ils ont collaboré, lors du vernissage au CDI de leur exposition intitulée “Ceux que nous avons regardés”.
Avec ce dernier, ils ont exploré la manipulation d’un appareil photographique numérique en mode manuel, plus spécifiquement les paramètres temps d’exposition et ouverture du diaphragme. Tout ceci leur a permis de jouer avec la lumière, naturelle et artificielle.
Il a aussi été question d’aiguiser son regard de photographe. Ainsi ils ont choisi des cadrages, des points de vue selon le propos qu’ils souhaitaient développer sur le modèle. En effet ils ont concentré leur pratique sur le genre du portrait, la représentation du corps. Ils ont varié leurs approches pour s’extraire d’un certain classicisme. Le modèle est fragmenté, décentré, dénaturé parfois.
Avec cette exposition, ils ont pu faire la preuve de leur engagement dans une pratique exigeante, de leur réussite avec un accrochage dense de photographies singulières.
Mardi 17 décembre, Adrien Molher, médiateur culturel de Diaphane, est venu échanger avec les élèves de seconde et première de l’enseignement arts plastiques autour de l’exposition photographique installée sur les grilles du lycée jusqu’au 14 janvier.
L’occasion de parler de mise en scène et d’analyser les procédés mis en place par Marielsa Niels pour interroger le spectateur sur les inégalités de répartitions entre homme et femme des taches domestiques. Une série photographique engagée qui par le biais de l’humour cherche à faire bouger les lignes.
