Durant trois jours les terminales de l’enseignement de spécialité arts plastiques ont sillonné Paris à la rencontre d’oeuvres et à la découverte de structures culturelles.
Un planning chargé pour se nourrir d’expositions variées, de l’art ancien à l’art contemporain, de la peinture à la photographie…
Au programme de la 1ère journée: le musée d’art moderne de la ville de Paris avec une exposition temporaire consacrée à l’atome et le nucléaire. L’occasion d’envisager l’articulation entre art, sciences et technologies, questionnement d’un des exercices écrits du baccalauréat.
Puis direction le musée d’Orsay pour enfin rencontrer Le labourage nivernais de Rosa Bonheur, oeuvre au programme limitatif du baccalauréat. Ce musée spectaculaire par son architecture, la richesse et la densité de ses collections a emporté l’adhésion unanime des élèves.
Enfin pour la fin d’après midi, rendez vous été pris au musée du Jeu de Paume qui présente actuellement la première exposition en France consacrée à la photographe américaine Tina Barney. Portraits de famille XXL.
Après une nuit de repos bien méritée, les élèves affrontaient le mastodonte muséal qu’est le Louvre avec un objectif privilégié, découvrir une deuxième oeuvre du programme limitatif, La rade de Toulon de Joseph Vernet. Une visite qui nous a permis de parcourir les collections de sculpture grecque et de peintures française et italienne.
Le plus grand musée du monde a ébloui les élèves que la horde de spectateurs n’a pas découragés.
Les jardins des tuileries et les jardins du palais royal où se trouve l’oeuvre in situ de Daniel Buren ont permis d’appréhender l’art dans l’espace urbain.
La traditionnelle photographie sur les colonnes de Buren s’imposait !
La journée se concluait à la Bourse du commerce, fondation Pinault, avec l’exposition temporaire intitulée Arte Povera. Une médiation de très grande qualité a permis aux élèves de comprendre les démarches artistiques engagées par les artistes italiens dans les années 60
Dernière journée: le Centre Pompidou avec une exposition temporaire consacrée au surréalisme et la visite des collections permanentes, toujours une mine de trésors…
Grand luxe, la visite en compagnie d’une guide conférencière a débuté avant l’ouverture au public… l’expo pour nous seuls ! Nous avons profité de cette structure incontournable et de son parcours qui retrace toute l’épopée de l’art moderne à aujourd’hui, à travers une collection époustouflante.
Dernière étape de ce périple parisien, Lafayette Anticipations et l’exposition temporaire consacrée au travail de Martine Syms.
Une artiste américaine qui s’empare des nouveaux médias et questionne les frontières entre quotidien et oeuvre, la porosité entre fiction et réalité.
Un séjour sportif, 33 kilomètres parcourus, et culturel, qui ponctuera par ses évocations les cours de culture artistique tout au long de l’année…